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Histoires de famille

Les blessures d’enfance :  Mémoires d’enfants, peurs de l’adulte

Si vous examinez bien vos sentiments dans la vie de tous les jours,  il y a beaucoup de  “petites peurs”, que quelque chose soit perdu, que quelque chose change ou ne se passe pas bien.

blessures d'enfance

En thérapie, le sentiment immédiatement accessible, c’est la peur de perdre quelque chose ou quelqu’un, la peur d’être séparé de ceux qu’on aime ou de ce à quoi on est attaché.

Ces sentiments font souvent référence à des souffrances primales, appelées aussi mouvements de tendresse,  de plaisir ou de bien être précocement interrompus. En effet il y a eu de multiples occasions dans notre enfance où notre bien-être a été brisé : notre mère s’est absentée, nous avons été laissés seuls, nous avions faim dans le noir, dans le berceau…

La plupart des personnes interrogées ont du mal à se souvenir d’événements  plus précoces que ceux survenus à l’âge de 5 ou 6 ans. Au mieux les souvenirs conscients remontent à l’âge de 4 ans pour les garçons et 3 ans pour les filles. On a pu vérifier en interrogeant leurs parents ou en examinant les dates d’événements précis que quelques rares individus sont capables de se souvenir spontanément d’événements survenus à l’âge de 18 mois à 2 ans.

En parallèle, certains parents intéressés ou pratiquant la thérapie primale ont témoigné de ceci: leurs enfants de 3 ans ou 4 ans, après avoir eu une crise de pleurs ou de rage parce que papa ou maman était parti, ont évoqué le souvenir d’un événement similaire survenu quand ils étaient dans le berceau, et donc âgés de quelques mois.

En thérapie, ces mémoires très précoces sont souvent accessibles avec certaines techniques soit de respiration, soit de revisualisation de détails soit encore d’expression émotionnelle.

A travers le revécu conscient de la peur ou de l’émotion et parfois du ressenti physique, un soulagement s’opère, une harmonisation s’installe progressivement…

(voir stage  “Enfant Intérieur” )

 

 

Je crois que….

Qui nous sommes à certainement à faire avec notre éducation et des événements divers,
mais ce que nous devenons est de notre responsabilité….

Exemple d’un dysfonctionnement dans le couple: « la fusion négative »

blessures d'enfance, girl

« J’ai choisi un homme exactement comme mon père » m’explique Marie. « Il est très pris par son travail, passe beaucoup de temps sur l’ordinateur. Je sais qu’il m’aime mais il ne le montre pas.
J’ai l’impression qu’il ne me voit pas vraiment, que d’une certaine façon il est toujours dans sa bulle. Et cela peut maintenant provoquer chez moi une exaspération voire  des colères violentes. Je ne me reconnais plus car j’ai toujours été très douce avec mes proches. »

Marie est au début d’un processus de découverte et ses colères sont positives dans le sens où elles rompent avec une attitude ancrée depuis des années.
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Elle ne s’en est pas rendue compte, mais son père l’a abandonnée, pas au sens littéral bien sûr, car il revenait à la maison tous les soirs. Mais le contact physique et affectif manquait terriblement.
A l’époque, elle était plus ou moins seule, sa soeur était déjà adolescente,  et elle  s’est donc réfugiée dans les contes de fées et les livres. Elle n’a pas montré sa frustration et son manque.

Aujourd’hui elle a choisi un homme qui est comme son père et d’une certaine manière elle recrée avec lui quelque chose de familier, une ambiance qui rappelle le cocon initial.
Mais ce cocon est pesant, il frustre Marie.Bien sûr,  ça sent bon la « maison », le côté fusionnel, mais c’est négatif émotionellement, c’est ce qu’on appelle dans notre travail sur les relations la « fusion négative ».

Mais quel est alors le but inconscient de Marie au delà de recréer cette atmosphère familiale? Et bien Marie s’est en quelque sorte imposé cette épreuve pour donner une nouvelle chance à cette petite fille de solutionner ce trauma, cet état de manque et d’insécurité face à un père absent.

Et sa première tentative est de manifester sa solitude, son exaspération et sa colère.

Il faut applaudir car Marie explore une nouvelle facette d’elle-même et manifeste peut être pour la première fois sa puissance d’expression.
Cependant, ce n’est pas l’aboutissement et le travail doit s’approfondir pour arriver à un bien-être dans la relation.

Cet exemple illustre une des nombreuses stratégies que nous utilisons inconsciemment avec nos partenaires pour solutionner les blessures persistantes remontant à notre enfance.
On peut dire que ces innombrables jeux relationnels trouvent à 90% leur origine dans nos expériences négatives de l’enfance.

Notre travail est systématique: il permet de démonter ces « jeux » et de retrouver un relationnel simple et direct.

Textes par Gérard et Samaï FOSSAT

Pour travailler les blessures d’enfance, voir les informations : stage Enfant intérieur

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